Yamen Manaï, Sophie Bessis et Fawzia Zouari sont parmi une centaine d’auteurs et autrices francophones au programme de la première édition du Festival international et francophone du livre “Beyrouth Livres” qui se tient du 19 au 30 octobre 2022 au Liban.
L’Institut français de Tunisie (IFT) a annoncé que “Yamen Manaï, Fawzia Zouari et Cécile Oumhani (autrice franco-britanno-tunisienne) sont présents dans le cadre de ce nouveau rendez-vous littéraire de grande envergure reliant les mondes méditerranéen, levantin et arabe”.
Yamen Manaï, lauréat du Prix Orange du livre en Afrique 2022 pour son roman Bel abîme, bénéficie d’un accompagnement de l’IFT en partenariat avec l’Institut français du Liban. Son livre a été publié aux Editions Elyzad, en 2021, grâce au Programme d’aide à la publication de l’IFT.
L’auteur tunisien sera présent le 29 octobre à 17h au Café des lettres avec Fawzia Zouari autour du prix des cinq continents. Il sera également présent le 30 octobre, au bal littéraire de la clôture du festival.
La proclamation du prix littéraire de la jeunesse étudiante du Moyen-Orient ” Le Choix Goncourt de l’Orient ” se tiendra le 30 octobre sous le parrainage de l’Académie Goncourt et en présence de Clara Dupont-Monod, lauréate du Choix Goncourt de l’Orient 2021 pour S’adapter, et d’Olivier Rolin, écrivain récompensé par plusieurs prix littéraires.
Selon plusieurs médias libanais et français, cinq célèbres auteurs français ont renoncé à participer au festival “Beyrouth Livres”. La liste comprend les membres de l’Académie Goncourt et membre du jury ” Le Choix Goncourt de l’Orient “, Pierre Assouline, Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner et Eric-Emmanuel Schmitt, ainsi que l’écrivain franco-libanais.
L’annonce de la participation de certains écrivains a soulevé une grande polémique dans quelques milieux au Liban, les accusant de ” sionisme ” et de ” normalisation culturelle “. A la suite de cette affaire, des auteurs et intellectuels participant au festival ont lancé une pétition dans laquelle ils réclament que le livre “demeure un espace de liberté non négociable “.
Quatre ans après le dernier Salon du livre francophone de Beyrouth, le Liban célèbre dans “Beyrouth livres” le livre, la littérature et le plurilinguisme en présence d’une centaine d’autrices et auteurs, venus des quatre coins du monde, dans plus de 40 lieux et institutions culturelles du pays.