L’Algérie accueille la 31ème session des travaux de la Ligue des Etats arabes. Dans son allocution d’ouverture, le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, a lancé un appel aux Etats arabes pour « construire un bloc économique arabe solide, garant de nos intérêts communs, tout en œuvrant à la définition des priorités et des domaines d’action commune, à impact positif immédiat et perceptible pour les peuples arabes », rapport APS.
Il poursuit en rappelant que « ce Sommet se tient dans une conjoncture régionale et internationale exceptionnelle d’une extrême complexité, marquée par la montée des tensions et des crises, en particulier dans notre monde arabe qui, jamais dans son histoire contemporaine, n’a connu de périodes aussi difficiles et suscitant autant d’inquiétude que celle que nous vivons aujourd’hui ».
Et le président algérien d’expliquer : « Ces crises complexes aux dimensions et risques multiples se posent encore à nous, avec la multiplication des défis intérieurs et extérieurs majeurs que connaît le monde post-Covid19, et qui ont entraîné un changement des équilibres, des tiraillements et l’exacerbation du phénomène de polarisation, lesquels contribuent, dans une large mesure, à la prolifération des crises, qui ont des retombées sur la paix et la sécurité internationales et impactent plusieurs pays, notamment dans leur sécurité alimentaire ».
Ceci expliquant sans doute cela, Tebboune estime nécessaire d’engager des réformes. « Le défi de la réforme constitue, aujourd’hui, une nécessité impérieuse et exige un mode de traitement sérieux, responsable et crédible ».
De ce fait, « il convient de focaliser les efforts sur le citoyen arabe, autour duquel doit graviter toute action collective, en l’associant comme acteur et actionnaire agissant dans la définition de l’action arabe commune », et ce tout en garantissant un environnement motivant, à travers l’exploitation du Fonds monétaire arabe (FMA) et des fonds arabes existants pour apporter aide et assistance aux pays qui en ont le plus besoin », souligne le président algérien.
On aura donc compris que les pays de la région arabe se doivent d’engager des réformes profondes pour faire face aux défis et crises, aussi bien intérieurs qu’extérieurs.