Une nouvelle initiative visant à élargir la participation de l’Afrique aux marchés volontaires du carbone a été lancée lors de la 27e session de la Conférence des Parties (COP27) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, tenue dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
Dirigée par un comité directeur de 13 membres de dirigeants africains, de PDG et d’experts en crédits carbone, l’Initiative pour les marchés du carbone en Afrique (ACMI en anglais) a été lancée pour soutenir la croissance de la production de crédits carbone, créer des emplois et protéger la biodiversité en Afrique.
L’ACMI a annoncé une ambition audacieuse pour le continent d’atteindre 300 millions de crédits offerts annuellement d’ici 2030. Ce niveau d’approvisionnement débloquerait 6 milliards de dollars de revenus et soutiendrait 30 millions d’emplois.
D’ici 2050, l’ACMI vise plus de 1,5 milliard de crédits par an en Afrique, mobilisant plus de 120 milliards de dollars américains et soutenant plus de 110 millions d’emplois, selon COP27 Daily Media Monitor.
Un certain nombre de pays africains, dont le Kenya, le Malawi, le Gabon, le Nigeria et le Togo, ont partagé leur engagement à collaborer avec l’ACMI pour intensifier la production de crédits carbone via des plans volontaires d’activation du marché du carbone.