Des associations tunisiennes, dont “Aswatt Nissa” et l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), ont estimé que le rapport présenté par l’Etat tunisien devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, mardi 8 novembre 2022, est contradictoire avec la réalité en Tunisie.
Dans un communiqué commun, 14 associations affirment que les interventions de la délégation tunisienne comptent des contradictions concernant notamment les derniers événements survenus en Tunisie. L’intervention de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, “comptait de fausses informations dont le traitement de l’Etat quant au dossier de la migration irrégulière”.
Elles font également état de la prolifération des violations des droits de l’Homme au cours des 4 dernières années, notamment après la date du 25 juillet 2021.
Selon Bouden, des progrès ont été réalisés dans le domaine des droits de l’Homme en Tunisie mais des défis restent à relever.
Elle a souligné que la liberté d’expression et le droit à la manifestation forment une pierre angulaire du système des droits de l’Homme, estimant que les dépassements survenus ne forment que des exceptions.