L’Egypte a signé, mardi 15 novembre 2022, huit accords-cadres pour le développement de projets d’hydrogène à faible émission de carbone, selon hydogen-central.com.
Les accords ont été conclus avec des sociétés telles que AMEA Power, Alfanar, TotalEnergies et Fortescue Future Industries (FFI), entre autres. “Aujourd’hui, nous avons signé huit accords-cadres et non des protocoles d’entente. C’est encore plus important qu’un protocole d’entente”, a déclaré Mohamed Shaker, ministre égyptien de l’Electricité en marge de la COP27, sui se déroule à Charm El-Cheikh.
L’Egypte, hôte de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique COP27, tente de se positionner comme une plaque tournante régionale pour la production d’hydrogène.
Accords sur les énergies renouvelables de 83 milliards de dollars
Le pays a signé un certain nombre de protocoles d’accord au cours des derniers mois, notamment pour une usine d’hydrogène vert de 8 milliards de dollars dans la zone économique du canal de Suez et un projet d’hydrogène vert de 3,5 milliards de dollars par l’Arabie saoudite Alfanar.
Les détails tels que les dates de lancement et la valeur financière des accords n’ont pas été divulgués, mais l’agence de presse égyptienne “MENA” a déclaré mardi que l’Egypte avait signé des accords sur les énergies renouvelables d’une valeur de 83 milliards de dollars.
L’hydrogène dit vert ou propre est produit à l’aide d’électrolyseurs alimentés par des énergies renouvelables pour séparer l’eau de l’oxygène. Il est considéré comme une future source d’énergie potentielle qui pourrait réduire les émissions, bien qu’à ce jour, il soit largement limité à des projets expérimentaux.