Les ressources fiscales collectées par l’Etat, jusqu’à fin août 2022, sont estimées à 22,8 milliards de dinars, sous forme de revenus fiscaux directs et indirects, outre des revenus non fiscaux évalués à 1,2 milliard de dinars, selon le document du ministère des Finances sur les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat à fin août 2022.
La pression fiscale globale prévue dans la loi des finances de l’année 2022 est de l’ordre 25,4%.
L’impôt sur revenus accapare la part de lion des impôts directs évalués à 8,9 milliards de dinars, avec un montant de l’ordre de 6,8 milliards de dinars. Les impôts sur les salaires grimpent à 4,7 milliards de dinars alors que l’impôt sur les sociétés s’élève à 2 milliards de dinars.
Les impôts sur l’activité des sociétés pétrolières perçues par l’Etat sont estimés à 0,472 milliard de dinars et à 1,5 milliard de dinars en termes d’impôts sur les sociétés non-pétrolières.
Le TVA a constitué, dans le cadre des impôts indirects estimés à 13,9 milliards dinars, la plus importante source fiscale à fin août 2022, à travers le pourvoi de près de 6,6 milliards de dinars, suivis des frais de consommation de l’ordre de 2,3 milliards de dinars, vient en suite les tarifs douaniers d’un montant de 1,17 milliard de dinars.
Le ministère des Finances a prévu une contribution dans le régime intérieur de l’ordre de 16,6 milliards de dinars et de 6,1 milliards de dinars pour le régime douanier sous forme de revenu fiscal en faveur du budget de l’Etat à fin août 2022.
Les revenus non-fiscaux récoltés à fin août 2022, sont constitués de 0,322 milliard de dinars sous forme d’impôts sur le passage du gaz algérien et de 0,496 milliard de dinars sous forme de revenu de contribution sans oublier les dons estimés à 0,936 milliard de dinars et les autres ressources financières