Peu de gens le savent, même les professionnels du ballon rond, que « c’est un Français qui est à l’origine de la création du premier mondial de football professionnel en 1930 ». Un certain Jules Rimet.

Et ce n’est pas tout. Il fut également l’un des créateurs et de la FIFA et de la Fédération Française de Football (FFF). C’est en tout cas ce qu’affirme le site web geo.fr, à l’approche de la Coupe du monde Qatar 2022.

D’ailleurs, les premiers mondiaux de football ont été baptisés “Le Trophée Jules Rimet”, pour rendre hommage à leur inventeur, et ce «… après des années d’acharnement, la première compétition de football professionnel international qui deviendra l’événement planétaire incontournable que l’on connaît aujourd’hui ».

« Au début du 20e siècle, l’idée de créer une compétition de football à l’échelle mondiale n’emballait personne. A l’époque, les Jeux Olympiques sont LA compétition internationale par excellence, et se jouent exclusivement en amateurs. Pas encore professionnalisé dans la plupart des pays (dont la France), le football se pratique en amateurs. Mais Jules Rimet, fils de paysans ayant rejoint la capitale suite à la grande Dépression, rêvait déjà d’une coupe entre nations avant la lettre. Avocat de formation, il se passionne pour le ballon rond dont il perçoit les bienfaits physiques, éducatifs et sociaux », écrit geo.fr.

Le site rappelle également Rimet avait créé, à seulement 23 ans, en 1897, le RedStar, «… club mythique de la capitale installé à Saint-Ouen, avec son frère et quelques amis. Le club omnisports prône des valeurs humanistes, et se veut ouvert aux plus pauvres ».

Puis, « en 1904, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) est créée dans son cabinet d’avocat. Elle n’est alors qu’un petit organisme. Soutenu par la Fédération britannique de football (FA), il parvient finalement à imposer l’idée d’un premier tournoi international aux Jeux Olympiques de 1908. Mais ils se jouaient en amateurs, et l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) était fermement opposée à l’émergence du professionnalisme ».

Et geo.fr poursuit le rappel du parcours historique de l’avocat passionné de football. « La Première Guerre mondiale dans laquelle il combat comme lieutenant d’infanterie, n’aura pas eu raison de son rêve. Dès 1919 (à la fin de la Guerre, ndlr), il créé la (désormais célèbre) Fédération Française de Football (FFF) dont il devient le Président, et le restera de longues années. Portés par les succès des Jeux Olympiques mondiaux de 1924 et 1928, le Président Jules Rimet et son secrétaire Henri Delaunay proposent l’organisation d’une coupe du monde sous l’égide de la FIFA lors du congrès d’Amsterdam de 1928. Un an plus tard, le projet est adopté. Et le premier mondial verra le jour en 1930 ».

Voici les pays ayant participé à la première Coupe du monde

Comme tout le sait, l’Uruguay a été choisi comme pays hôte du “Trophée Jules Rimet”. Ce choix n’est pas dû au hasard, ce pays était « sacré champion olympique à deux reprises consécutives », et célébrait cette année-là (1930) le centenaire de son indépendance. « D’où le nom du stade “Centenario” (Centenaire) construit pour l’occasion, qui verra s’affronter en finale du championnat, l’Uruguay et l’Argentine (remportée par le pays organisateur, ndlr). Mais le choix de l’Uruguay ne fait pas l’unanimité au sein des pays européens, bien que l’hôte offre de régler les frais de transport des participants. Certains par dédain, d’autres découragés par la longueur du voyage en bateau qui prenait plusieurs semaines ».

Par conséquent, seuls 4 des 13 pays ayant participé à cette première phase finale sont européens, les 9 autres étant donc du continent américain : Mexique, Chili, Argentine, Brésil, Bolivie, Pérou, Uruguay, Paraguay, États-Unis, France, Yougoslavie, Roumanie, et la Belgique.

Autre fait marquant entre la France et la Coupe du monde, le premier match de la compétition a opposé, le 13 juillet 1930, la France au Mexique, c’est un Français qui inscrira le premier de la première Coupe du monde devant 2 000 spectateurs.

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