Oria Vande Weghe, porte-parole de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a indiqué que la première séance du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’organisation a été consacrée à un débat sous forme de table ronde sur le numérique comme vecteur de développement et de renforcement de l’action commune au sein de l’Organisation.
S’exprimant samedi lors d’une conférence de presse, Weghe a affirmé que le prochain débat entre les représentants des délégations participantes au sommet de Djerba abordera des questions portant sur la situation de la femme et des jeunes au sein de l’espace francophone.
” Un autre débat qui se déroulera à huis-clos devrait réunir les chefs d’Etats et de gouvernement pour discuter de leurs visions à l’égard de l’avenir de la Francophonie et le statut de l’OIF à l’échelle internationale “, a-t-elle ajouté.
Selon la porte-parole de la secrétaire générale de l’OIF, une deuxième séance à huis-clos sera consacrée à la réélection de la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, pour un nouveau mandat de quatre ans.
Seule candidate à la présidence de l’OIF, Louise Mushikiwabo est rassurée d’être réélue pour un nouveau mandat de quatre ans.
Répondant à une question sur les avantages qui seraient accordés aux pays francophones sous-développés, et à la jeunesse maghrébine et africaine en matière d’emploi, la porte-parole a indiqué que la secrétaire générale a essayé de faire en sorte que chaque Etat apporte sa contribution et ses recommandations qui serviront à guider le travail du secrétariat général pour les prochaines années.
La consultation sur la jeunesse menée en 2020 a révélé les mêmes préoccupations dans la rive sud de la méditerranée, au Canada ou encore en Asie, a souligné la porte-parole, citant notamment, l’éducation de qualité, l’emploi et la mise en place d’un environnement sain. Un constat qui a permis à l’OIF de recentrer ses programmes de façon plus efficace et ciblée en lançant à titre indicatif, les programmes des métiers du numérique.
” L’OIF n’a cependant pas les moyens nécessaires pour changer les conditions de vie de tous les jeunes de l’espace francophone, mais, elle peut également jouer un rôle de plaidoyer auprès des Etats qui doivent s’impliquer davantage dans ce processus, a-t-elle plaidé. ”
Interrogée sur certaines restrictions liées au déplacement et à l’attribution de visas, la porte-parole a souligné que ce débat existe déjà. Le sommet ne peut pas traiter tous les problèmes, il est inscrit sous le thème du numérique, on parlera des jeunes, des femmes, il y aura un huis-clos sur la défiance citoyenne où ces questions seront probablement soulevées.