Les documents de référence découlant du Sommet de Djerba, fruit de longues concertations et profonds débats, doivent être suivis de manière concrète, plaide le président de la République, Kaïs Saïed, à la clôture, dimanche 20 novembre 2022, des travaux du XVIIIe Sommet de la Francophonie.
Ces documents, dont notamment la Déclaration de Djerba, la résolution sur les situations de crise et de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone, font encourir des engagements incombant aux Etats, a fait savoir le chef de l’Etat.
Il est grand temps de les mettre en œuvre, dès lors qu’ils concernent des enjeux cruciaux de l’avenir de notre communauté, a-t-il dit.
Les décisions insérées dans la Déclaration de Djerba et aux documents de référence du Sommet traduisent parfaitement la ferme détermination pour “plus d’ouverture, de dialogue, de concertation et de soutien mutuel et la volonté d’apporter des solutions innovantes aux défis multidimensionnels auxquels les pays francophones sont confrontés”.
Il s’est déclaré convaincu de voir les engagements y découlant se concrétiser en “action solidaire et réalisations concrètes à la hauteur des attentes des peuples de l’espace francophonie, dont notamment les femmes et les jeunes”.
Le président Saïed a, à cette occasion, réitéré le profond attachement de la Tunisie aux “valeurs partagées de démocratie, de liberté et de participation citoyenne”.
Le président de la République a saisi l’occasion pour annoncer la réélection de Mme Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie pour la période 2023-2026, annonçant qu’il a été décidé, par consensus, que le XIXe Sommet de la Francophonie sera organisé en France sur invitation du président Emmanuel Macron.
A la clôture des travaux, la secrétaire générale de l’OIF a remis au président de la République un cadeau constitué de trois livres. Il s’agit des derniers produits littéraires du prestigieux Prix de la Francophonie pour les années 2019, 2020 et 2021.