Un nouveau programme baptisé “La nouvelle chance” sera lancé en février 2023 dans les gouvernorats de Sousse et de Kairouan pour assurer l’accompagnement et la formation d’un millier de jeunes âgés de 18 ans et plus afin de renforcer leurs capacités et faciliter leur intégration sur le marché de l’emploi.
“Ce programme garantira un accompagnement et une formation aux jeunes dans les entreprises économiques, et ce dans le cadre d’une expérience pilote dans les gouvernorats de Sousse et de Kairouan. Les résultats de cette expérience seront évalués ultérieurement en vue de la généraliser dans les autres régions du pays”, a expliqué Lamjed Mahmoud, responsable du programme au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en marge de la tenue, jeudi 24 courant à Tunis, de la conférence annuelle du réseau méditerranéen du programme “La Nouvelle Chance en Tunisie”.
D’après la même source, ce nouveau programme est la continuité du projet “une seconde chance”, lancé précédemment par le gouvernement et qui ne ciblait que les jeunes âgés entre 12 et 18 ans ayant décroché l’école.
” Financé à hauteur de 4 millions d’euros sous forme de don de l’Agence française de développement (AFD), le programme “la Nouvelle Chance” s’étend sur une période de 3 ans dans les gouvernorats de Sousse et de Kairouan. Il est mis en œuvre en partenariat avec l’Institut européen de coopération et de développement (IECD)”, a souligné le responsable.
Selon Lamjed Mahmoud, ce programme vise à répondre aux attentes des entreprises et il sera lancé dans le cadre du réseau Méditerranée Nouvelle Chance (Med NC), créé par IECD.
Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’Institut européen de la coopération et du développement a souligné que le réseau NC regroupe 15 organisations réparties sur 9 pays méditerranéens.
De son côté, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Nasreddine Ncibi a souligné que l’organisation de la conférence annuelle du réseau MedNC en Tunisie illustre l’engagement à la promotion du partenariat dans le domaine de la formation professionnelle.
Dans ce contexte, il a rappelé que le ministère a procédé à la numérisation des diplômes de la formation professionnelle afin de lutter contre l’arnaque soulignant l’importance de développer les compétences professionnelles pour répondre aux besoins du marché de l’emploi.