La 3e tranche du projet “Education environnementale pour une méditerranée durable” en vue d’évaluer l’éducation environnementale en Tunisie et en Sicile (Italie), a démarré lundi.
Au cours d’une cérémonie organisée à cette occasion à la Cité des sciences à Tunis, la ministre de l’environnement Leila Chikhaoui a indiqué que ce projet, qui a été financé par l’union européenne moyennant une enveloppe estimée à 1,4 millions d’euros, a été lancé depuis 2 ans par son département en collaboration avec les ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur et se poursuivra jusqu’à l’année prochaine.
Elle a souligné que ce projet vise la création d’un schéma pédagogique visant l’inclusion de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires en Tunisie et Italie sur la base d’un recensement dans les deux pays, notant l’importance de ce projet dans la sensibilisation à la protection de l’environnement dans le contexte des changements climatiques.
Chikhaoui a relevé l’importance de l’utilisation des technologies nouvelles dans la sauvegarde de l’environnement, basée sur une approche multisectorielle et regroupant tous les ministères, structures publiques, citoyens et municipalités.
De son côté, le ministre de l’éducation Fethi Sellaouti a précisé que le partenariat entre la Tunisie et l’Italie en la matière, s’inscrit dans le cadre des objectifs communs pour la sensibilisation des élèves à l’importance de l’environnement et aux changements climatiques.
Il a estimé que le transfert des connaissances et des expériences permettent de protéger les droits à un environnement sain et l’enracinement de la culture environnementale chez les apprenants.
Par ailleurs, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Moncef Boukthir a souligné que la région de la méditerranée a été affectée par les changements climatiques, précisant que la propagation des déchets sur les côtes constitue un danger pour le milieu marin.
Evoquant la coopération entre la Tunisie et l’Italie, le ministre de l’enseignement supérieur a affirmé que plusieurs chercheurs se sont penchés sur le développement des programmes communs, relevant la nécessité de redoubler d’efforts en vue de sensibiliser davantage sur la sauvegarde de l’environnement face aux nombreux défis écologiques.