A l’approche des législatives du 17 décembre 2022, les habitants des 5 circonscriptions électorales du gouvernorat de Jendouba espèrent l’amélioration des indicateurs de développement de leur région à travers la promotion du secteur agricole, la valorisation de la richesse forestière et le déblocage de la réalisation des projets publics.
Dans ce contexte, le président de l’association “Société de développement et de citoyenneté à Jendouba”, Hassni Salhi, indiqué qu’une enquête a été effectuée dans les différentes délégations de la région montrant que les principales attentes des citoyens concernent la révision de la législation des codes des eaux des forêts et de l’investissement dans la région dans l’objectif de les adapter à la réalité et aux besoins des habitants.
Selon Sahli, les grands projets publics lancés dans le gouvernorat et qui enregistrent des retards dans la réalisation, sont parmi les préoccupations des habitants de Jendouba à l’exemple, de la réalisation et finalisation des 5 zones industrielles annoncée en avril 2019 ou encore la finalisation de l’autoroute reliant Bou Salem aux frontières algériennes.
Pour sa part, le président de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat à Jendouba, Saadallah Khalfaoui, a souligné l’importance du rôle des représentants parlementaires dans le déblocage des projets en retard à l’instar du pôle technologique des industries agroalimentaires ou encore dans le développement de l’infrastructure en vue de promouvoir l’attractivité du gouvernorat auprès des investisseurs.
Dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes, Khalfaoui a appelé à investir dans la richesse forestière de la région à travers la promotion de projets agricoles (production champignon) ou de projets dans le secteur du tourisme écologique.
S’agissant du développement de la richesse forestière, l’activiste de la société civile, Walid Ghazouani, a rappelé le retard enregistré dans la réalisation du projet de gestion intégrée des forêts qui est exécuté dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana et Zaghouan, et qui vise l’amélioration du niveau de vie des habitants de la région du Nord-ouest de la Tunisie.
Il a à cet égard rappelé que le projet profitera à plus de 400 mille habitants de la zone forestière de Jendouba.
De son côté, le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime à Jendouba, Lotfi Jamazi, a mis l’accent sur l’importance d’une meilleure gestion des ressources hydrauliques et des zones agricoles irriguées de la région (plus de 40 mille hectares) dans les prochaines politiques de valorisation du secteur agricole.
Selon la même source, le rôle des représentants parlementaires consiste à tenter d’élaborer des projets communs afin de mieux sensibiliser les autorités régionales et gouvernementales sur la nécessité du développement du secteur agricole selon une politique éco-durable.