Les dés sont jetés, et la crise est à son comble. La meilleure parade à la crise est dans la perspective de rupture par des réformes de fond.
Présente au panel d’ouverture de la 36ème édition des Journées de l’entreprise (JES), la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Gongi, a présenté à l’assistance l’adresse de la cheffe du gouvernement.
Le système s’est lourdement déréglé, rappelle la ministre, car on assiste à un grippage des chaînes de valeur mondiales. Et dans cette mêlée du chacun pour soi, l’efficacité de l’entreprise est bien malmenée et le pouvoir d’achat des consommateurs est bien entamé.
S’engager sur la voie des réformes
Dans ce contexte, faut-il se résigner à des mesures de circonstance ou des réformes en profondeur ? L’option du gouvernement ne fait pas de doute. D’ailleurs, à l’occasion des négociations entamées avec le FMI, le gouvernement a fait montre d’une résolution déterminée à aller vers des réformes structurantes.
Il s’agit bien, rappelle Neila Nouira Gongi, de développer la résilience du pays. De la sorte, on n’aura pas à arbitrer entre la sécurité et la souveraineté.
Sur cette voie, le renforcement de l’investissement et le relèvement de la valeur ajoutée apparaissent comme des préalables.
L’économie est appelée à se redéployer
Toute hypothèse de relance doit être assortie par une extension ainsi qu’un renforcement de l’infrastructure. Cette dernière est appelée à être assortie de soutiens en accompagnement tel que la réforme de l’enseignement public.
Comment faire performer l’entreprise sans ressources humaines au top du savoir et des connaissances ? Et d’ailleurs, les assises de l’innovation trouvent tout leur sens dans cette perspective.
Last but not least, cette orientation ne saurait aboutir sans l’augmentation du rendement du secteur public, soutient la ministre. Cependant, il est question d’aller vers une meilleure gouvernance du secteur public et non point de son éventuel allégement. La privatisation des entreprises publiques reste un sujet tabou dans notre pays.