Depuis quelques jours, le Parlement européen est secoué par un scandale dénommé “Qatargate“, ayant déjà entraîné l’arrestation et la destitution de sa vice-présidente, la Grecque Eva Kaili.

Accusé dans cette, son compagnon mais aussi assistant parlementaire, l’Italien Francesco Giorgi, aurait « avoué son rôle dans le scandale de corruption lié au Qatar », selon des deux personnes proches du dossier et citées par Reuters.

Pour sa part, le site lindependant.fr assure que Francesco Giorgi a admis «… avoir accepté des pots-de-vin de Doha afin d’influencer les décisions du Parlement européen à l’égard du Qatar », ce qui constitue, souligne le journal, “importante contribution à l’enquête menée par les magistrats belges.

Ceci, il nie toute implication de sa compagne dans quelconque malversation. D’ailleurs, « le Qatar et Eva Kaili nient toute malversation ». En effet, « via un représentant, le Qatar a déclaré jeudi à Reuters qu’il rejetait catégoriquement toute tentative de l’associer à des accusations d’inconduite », qu’il décrit du reste comme « sans fondement et le fruit d’une grave désinformation ».

Ceci étant, et s’il y a rarement de fumée sans feu, il sera difficile voire compliqué pour la justice de prouver l’implication des autorités qataries. Il n’y a qu’à voir les accusations sur l’attribution par la FIFA au Qatar de la 22ème édition de la Coupe du monde.