D’habitude, en chaque fin d’année, je commence par les sempiternels vœux et par la litanie d’appels à la sagesse, à la responsabilité, au bon sens. Aujourd’hui, je souhaite, en toute sérénité, que chacun de nous fasse son évaluation, un travail d’introspection, pour se demander : pourquoi et comment sommes-nous arrivés à cette situation aussi délétère ?
Quels sont les dévoiements, les intérêts particularistes de toutes sortes, les fuites en avant …, qui nous ont éloignés des objectifs de départ : asseoir cette transition sur des bases institutionnelles irréversibles?
Aujourd’hui, nous payons les frais de notre cécité, de nos bévues, et probablement aussi de notre outrecuidance. Une scène politique chaotique, un niveau du débat d’idées lamentable, en plus des atteintes graves aux libertés…
Le plus inquiétant encore c’est cette polarisation dont les germes remontent à 2011 déjà, et qui s’est muée depuis en une source qui alimente la méfiance, la suspicion, la tension, et divise les citoyens.
Aujourd’hui, face à un pouvoir en plein confinement, une classe politique qui part en vrille, des conditions économiques et sociales des plus difficiles et une paupérisation qui frappe de plein fouet les classes moyennes : quelles alternatives plausibles peut-on envisager et surtout, de quoi seront faits nos lendemains?
Pour ma part et sincèrement, je n’ai aucune réponse à livrer en l’absence de données rigoureuses et fiables et d’analyses pertinentes.
Quelle qu’en soit votre réaction, je vous souhaite – à toutes et à tous – une année 2023 toute rayonnante de joie, de bonheur et de bonne santé et à notre cher pays, meilleure gouvernance, plus d’empathie entre les citoyens.