La promotion des relations tuniso-italiennes dans les domaines d’intérêt commun et la question de la migration irrégulière ont été au centre d’un entretien téléphonique, mardi 10 janvier 2023, entre les chefs de la diplomatie tunisienne et italienne, respectivement Othman Jerandi et Antonio Tajani.
Selon un communiqué publié par le département des Affaires étrangères, les deux ministres ont souligné la nécessité de booster la coopération et la coordination sur la migration irrégulière, dans le but d’y répondre et d’y trouver des solutions idoines, compte tenu des défis et des retombées au double plan sécuritaire et humanitaire et de développement qu’elle pose.
Jerandi et Tajani ont également réaffirmé la nécessité d’adopter une approche globale et de mettre en place des mécanismes appropriés pour encourager la migration régulière.
A ce titre, les deux parties ont convenu d’échanger des visites ministérielles afin de discuter de tous les aspects de la coopération et d’identifier les solutions nécessaires pour contenir les questions liées à la migration irrégulière.
Toujours selon la même source, le département a indiqué que cet entretien vient confirmer la dynamique des relations tuniso-italiennes dans tous les domaines, dans le cadre de l’appui au partenariat stratégique entre les deux pays, indiquant que l’Italie est devenue, depuis 2021, le “premier partenaire stratégique de la Tunisie”.
Bien plus, elle est “le premier investisseur dans le domaine de l’énergie” et le deuxième partenaire dans le domaine de l’énergie et celui des investissements étrangers, avec la présence sur le territoire tunisien de 901 entreprises italiennes disposant de fortes capacités d’employabilité, assure le communiqué.
Le département rappelle, en outre, que la coopération tuniso-italienne a été renforcée par l’annonce du projet d’interconnexion électrique à travers la mer entre la Tunisie et l’Italie, plus connu sous le projet “ELMED“, dont le financement s’élève à 307,6 millions d’euros.
Ce projet stratégique permettra à la Tunisie de répondre à ses besoins énergétiques, de renforcer la sécurité et la transition énergétique, mais aussi de réaliser l’intégration et la complémentarité avec l’Europe dans le domaine des énergies renouvelables.