La Harvard Medical School (HMS) a reçu un fonds de 5 millions de dollars américains pour soutenir la formation de professeurs, de cliniciens qualifiés et des chercheurs universitaires aux pratiques médicales. Et ceci dans le but d’en faire des leaders dans leurs domaines respectifs.
Ce financement de l’ancien élève de Harvard, Hazem Ben-Gacem, va permettre de renforcer les relations entre la HMS et les facultés de Tunis El Manar, Sousse, Monastir et Sfax, et avoir un impact durable sur la médecine académique et l’écosystème des soins de santé en Tunisie et ailleurs.
Le Fonds Hazem Ben-Gacem pour les bourses médicales en Tunisie sera utilisé pour soutenir les frais de scolarité et de subsistance de deux Tunisiens par an, leur permettant d’entreprendre des programmes de maîtrise de troisième cycle à HMS, avant de retourner dans leurs institutions en Tunisie.
Les cours soutenus par le fonds sont pour :
– un master en sciences médicales en investigation clinique,
– un master en opérations de services cliniques,
– nn master en qualité et sécurité des soins de santé.
“L’engagement indéfectible de Hazem Ben-Gacem envers la médecine universitaire contribuera à faire progresser les soins de santé et à améliorer la santé et le bien-être en Tunisie, un objectif qui s’aligne avec la mission de la faculté, qui consiste à avoir un impact significatif au-delà des frontières”, a déclaré David Roberts, doyen de l’éducation externe à Harvard Medical School.
Ce financement permettra d’améliorer davantage l’apprentissage des étudiants en veillant à ce que les professeurs puissent élargir leurs compétences éducatives dans le domaine médical et enseigner selon les normes les plus élevées, ce dont bénéficieront leurs futurs patients en Tunisie et à l’étranger.
Hazem Ben-Gacem a déclaré pour sa part : “J’espère que ce financement renforcera davantage les secteurs de la santé et de la recherche médicale en Tunisie. Il permettra de s’assurer que les futurs cadres tunisiens dans les secteurs de la médecine et des soins de santé ont bénéficié d’un enseignement et d’une expérience parmi les meilleurs possible. Je souhaite également que les avantages et l’apprentissage pourront être appliqués et ressentis non seulement en Tunisie, mais aussi dans toute l’Afrique”.
Le financement sera disponible cette année pour soutenir les deux premiers Tunisiens qui seront sélectionnés pour entreprendre les cours de maîtrise.