La visite à Alger, mardi 24 janvier 2023, de la sous-secrétaire d’Etat américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, n’est pas anodine, par ces temps de tension autour de la guerre en Ukraine. Et surtout aussi que l’Algérie penche trop du côté Kremlin, notamment en termes d’approvisionnement en armement.
Elle a notamment déclaré aux médias après un entretien avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, que « ma visite est une opportunité pour renforcer et élargir notre coopération multilatérale avec l’Algérie. Elle m’a permis également de mieux cerner ses priorités au sein du réseau onusien et du Conseil des Droits de l’Homme étant donné que l’Algérie et les Etats-Unis sont des membres élus au sein de ce Conseil ».
Elle dit souhaiter «… travailler avec le gouvernement et la société civile algériens durant le prochain mandat de l’Algérie au Conseil des Droits de l’Homme à Genève ».
Durant son séjour à Alger, elle a rencontré entre autres le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le président du Conseil des Droits de l’Homme, des cadres du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et l’équipe de la représentation des Nations unies en Algérie.
Toutefois, Washington doit avancer avec des pincettes dans ses relations avec Alger, pour ne pas fâcher son plus grand allié en Afrique du Nord, le Maroc. Cela s’appelle marcher sur des oeufs.