En tout cas, un général américain pense qu’en 2025 la Chine va attaquer l’île/Etat de Taiwan, et ce quelques mois après les élections prévues dans le pays en 2024, et ce parce que l’Amérique elle aussi sera “distraite“ par sa présidentielle.
Pour commencer, faisons déjà le point de ce qui est actuellement :
- depuis fin 2019, pandémie de Covid-19 qui continue de faire des ravages à la fois sociaux et économiques dans le monde (bouleversement des chaînes de ravitaillement, restrictions ou arrêts dans les voyages…) ;
- depuis février 2022, invasion de l’Ukraine par la Russie avec des conséquences sur le plan de l’alimentation mondiale et de l’énergie ces deux pays étant le principal “grenier“ pour une bonne partie du monde, mais aussi source d’énergie pour l’Europe.
Ce qui nous attend, si la Chine tentait d’attaquer Taiwan. Difficile à prévoir ce qui nous arriverait. Mais une chose est certaine, l’Empire du Milieu demeure –encore- l’usine du monde dans beaucoup de domaines. Et Taiwan est le principal fabricant de composants électroniques. D’ailleurs, à cause du Covid-19 qui a entraîné l’arrêt de production dans plusieurs usines taiwanaises, les activités économiques (automobile, mécanique industrielle…) ont été fortement perturbées à travers le monde.
En tout cas, le général Michael Minihan juge “élevé“ le risque d’une attaque chinoise contre Taiwan en 2025. Selon Le Figaro, il a demandé à ses officiers à se tenir prêts au combat dès cette année. «J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025», aurait-il écrit dans une note interne.
Minihan semble convaincu que «le président Xi Jinping dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025», rapporte Le Figaro, et que «les élections taïwanaises de 2024 donneront au dirigeant chinois une raison pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira une «Amérique distraite» à la Chine…».
Cette diagonale Russie/Ukraine – Chine – Taiwan embarque donc le monde dans des risques aux conséquences incalculables. Et le malheur dans tout ça, c’est qu’aucune solution “viable“ n’est envisageable, parce que la moindre “retenue“ ou “acceptation“ peut être considérée comme une défaite. Et on sait combien une défaite est difficile à digérée.
Alors qui sauvera le monde ? Une question à plusieurs milliers des milliards de dollars!