La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amal Belhaj Moussa, a tenu, lundi 30 janvier 2023, une séance de travail avec l’équipe responsable de la gestion de l’Observatoire des droits de l’enfant, en présence de plusieurs cadres de la Direction générale de l’enfance.
Elle a décidé, à cette occasion, de consacrer le rapport national sur la situation de l’enfance en Tunisie au titre de 2022 aux enfants en milieu rural, afin de concrétiser les orientations nationales visant à consacrer l’égalité des chances entre les enfants tunisiens et réduire les disparités entre les régions concernant les conditions de l’enfance tunisienne, lit-on dan un communiqué publié par le ministère.
Le rapport doit reposer, a-t-elle dit, sur une méthodologie scientifique claire et des données actualisées et précises sur la réalité actuelle de l’enfance tunisienne et les problèmes et difficultés qu’elle rencontre en milieu rural, tout en veillant à la mise à jour des indicateurs adoptés dans l’élaboration du rapport national sur la situation de l’enfance en Tunisie qui n’ont pas été modifiés depuis 2005, et ce à travers l’intégration des cadres analytique liés à la convention internationale des droits de l’enfant, des objectifs de développement durable, des objectifs de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), et des indicateurs relatifs à la protection de l’enfance conformément aux normes internationales.
Belhaj Moussa a indiqué que la nouvelle approche des conditions de l’enfance en Tunisie doit inclure des statistiques quantitatives et qualitatives sur l’indice de pauvreté, les services de transport, la sécurité alimentaire, le décrochage scolaire, le travail des enfants, l’éducation parentale, la santé mentale et la qualité de l’éducation.
Ce rapport sera réalisé en se basant sur les ressources et les cadres du ministère pour établir une évaluation globale des conditions des enfants dans les zones rurales et prioritaires en termes de droits, acquis, violations et lacunes, afin de garantir l’efficacité au niveau de l’élaboration des politiques nationales en matière de promotion de l’enfance.