Ceci pourrait bien intéresser l’industrie de l’assurance et de réassurance : la création d’un fonds de garantie des opérateurs de voyages et de séjours.
Le site spécialisé tourmag.com indique que la Commission européenne a donné son accord, lundi 6 février 2023, pour la « mise en place (en en France) du fonds de garantie des opérateurs de voyages et de séjours (FGOVS), qui doit permettre de préserver la protection des voyageurs en cas d’insolvabilité d’un voyagiste » d’un montant de 1,5 milliard d’euros.
La France devient ainsi le deuxième pays, après la Belgique, à avoir obtenu cette autorisation de la Commission européenne, dont l’objectif est de « soutenir les assureurs qui proposent une couverture contre l’insolvabilité des voyagistes ».
En bref, cette réassurance publique permettra aux «… consommateurs d’être remboursés pour tous les services qui ne leur auraient pas été fournis en raison de la faillite de leur voyagiste et que leur rapatriement sera assuré. Le régime garantit par ailleurs que la concurrence n’est pas indûment faussée », explique Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.
Et déjà, plusieurs professionnels du secteur manifestent leur intérêt pour le projet (APST, Groupama et Atradius entre autres).
Seul bémol : «… avec le retard accumulé, la visibilité sur deux ans qui aurait dû être accordée aux garants financiers signataires du FGOVS se retrouve réduite à moins d’un an et n’incite pas de nouveaux garants financiers à se lancer sur le marché. Car… le régime sera appliqué jusqu’au 31 décembre 2023 ».
La Fédération tunisienne des sociétés d’assurance (FTUSA), le ministère des Finances et la Fédération tunisienne des agences de voyage et de tourisme (FTAV) devraient, pensons-nous, envisager de créer un tel dispositif-mécanisme dans notre pays, en vue de rassurer et de protéger les voyageurs tunisiens à l’étranger.