Jusqu’à quand la Russie va-t-elle tenir ? Cette question n’est pas une hypothèse mais existentielle pour la Russie de Poutine. Et ce à cause de sa guerre contre l’Ukraine et ses conséquences.
La Russie tire ses revenus financiers essentiellement des ventes de pétrole et de gaz. Or, en lançant une invasion contre l’Ukraine voisine, Vladimir Poutine pensait sans doute faire d’une pierre trois coups : faire main basse sur les réserves agricoles de ce pays, imposer les prix de pétrole et faire un chantage sur l’Europe.
Certes, il a réussi à créer une pénurie alimentaire mondiale –en tout dans certains pays-, mais au fur et à mesure que dure cette guerre, la Russie a montré toutes failles et faiblesses, entre autres son incapacité à produire de drones, de chars, d’avions…
Sur le plan financier, des données du ministère des Finances font craindre le pire, faisant état d’un plongeon des revenus que la Russie tire de ses ventes de pétrole et de gaz de 46% en janvier 2023. «… Ce tassement concorde avec l’application depuis le mois de décembre d’un embargo européen et de l’imposition par les pays du G7 et leurs alliés de conditions restrictives sur les exportations de brut russe. Depuis le 5 février, les mêmes mécanismes s’appliquent aux produits raffinés dont le diesel », rapporte La Tribune.
Quant au géant russe Gazprom, il fait de la baisse de 46% en janvier de ses exportations sur un an.
A rappeler que ce dernier tente de développer ses capacités de gaz naturel liquéfié, et ce suite à la chute des livraisons par gazoduc aux pays européens ; produit qui n’est pour le moment pas soumis aux sanctions occidentales, et par conséquent trouver preneur en Asie, entre autres la Chine, premier importateur mondial de GNL.