En vertu du décret n°2023-125 du 10 février 2023 publié au JORT N°16 du 14 février 2023, Namia Ayadi a été nommée présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA).
A souligner au passage que Namia Ayadi a été choisie à la suite d’un appel à candidatures lancé en 2021 par le ministère de l’Economie et de la Planification pour la désignation d’un (ou d’une) président de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA – pour Tunisian investment Authority).
La nouvelle présidente de TIA possède un CV long comme un bras. C’est le cas de le dire. Car de l’Ecole supérieure de Commerce de Tunis, où elle est sortie avec une maîtrise en finance et en gestion financière, à la présidence de l’Instance tunisienne de l’investissement, Namia Ayadi a effectué un parcours long mais régulier et en ligne avec ses compétences.
En effet, le plan académique, outre une maîtrise donc en finance en 1994, elle possède également un diplôme de master en services bancaires et financiers obtenu à l’Université de Paris – Panthéon-Assas (1995).
Elle entame réellement sa carrière professionnelle chez Tunisie-Valeurs, entre 1999 et 2000 comme “Trader d’obligations“. Pas le temps de souffler, elle atterrit ensuite à Citi Bank Tunisie, où elle passera huit longues années dans la division de “vente de produits de trésorerie et produits dérivés“.
De là, elle intègre Attijari bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa bank Maroc. Tour à tour, elle occupera de postes importants : responsable de l’unité financement du commerce extérieur, responsable de la banque d’affaires offshore, responsable de l’offshore et de Trade finance, cheffe du financement des projets au sein de la banque, après avoir occupé pendant deux ans (2019-2021) le poste de directrice des relations avec les médias.
A Attijari bank, on la surnommait “Mme Afrique“, tant elle était familiarisée avec les marchés du continent.
A noter également que Namia Ayadi est, depuis 2014, par ailleurs trésorière de la Chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC).
Aujourd’hui, elle intègre le secteur public où il n’est pas souvent aisé d’avoir les coudées franches comme c’est le cas dans le privé. Sa tâche risque d’être ardue, mais avec son talent, son abnégation et son intelligence, Namia Ayadi saura tirer son épingle du jeu.
On lui souhaite bonne chance.