84, c’est le nombre d’opérateurs qui se sont lancés dans des opérations d’exportation de produits cosmétiques en 2022, et ce suite aux mesures de régulation prises par les autorités algériennes. C’est ce qu’a souligné le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig lors, cité par l’APS.
Et le ministre d’expliquer : « Les décisions prises en septembre 2021 par le président de la République, relatives à la régulation et la réduction de la facture des importations ont permis à la filière de l’industrie cosmétique de se développer, passant d’une filière importatrice par excellence à une filière exportatrice », mercredi 15 février à Alger en marge de l’inauguration de la première édition du Salon international des cosmétiques “Cosmetica Algeria 2023“.
Les produits cosmétiques algériens ont donc été exportés vers 37 pays, et concernent des matières premières et des produits finis, pour une valeur de 2 millions de dollars américains. Ce qui fait dire au ministre que de “grandes perspectives s’ouvrent désormais à cette filière, que ce soit la savonnerie, les produits corporels, la parfumerie, etc.
Dans ce cadre, 3 500 entreprises pourraient s’activer dans ce domaine au cours de cette année 2023. « D’ici cinq ans, la filière de l’industrie cosmétique devrait accéder aux marchés africains et asiatiques notamment », prévoit-il. Pour ce faire, il encourage les opérateurs dans les domaines à conclure des partenariats à l’international pour capitaliser sur leur savoir-faire, d’autant que la loi d’investissement assure un climat favorable pour ces partenariats.
Certains diront “mieux vaut tard que jamais”. Seulement, il faudra faire preuve de patience et de prudence, car l’industrie cosmétique est un domaine extrêmement délicat.