La ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Neila Gongi a examiné, lors d’une réunion tenue jeudi le décret loi régissant la protection du patrimoine géologique et sa valorisation, étant donné que l’Office national des mines prépare le dépôt du dossier de labellisation du projet géoparc Sud-est tunisien, auprès de l’UNESCO.
Dans un communiqué, le ministère de l’Industrie a précisé que l’élaboration de ce projet de décret-loi vient en réponse à l’UNESCO, qui exige une loi de protection et de valorisation du patrimoine géologique, pour qu’une région puisse être classée sur la listes des géoparcs mondiaux.
Cette loi permettra de renforcer l’orientation du pays vers le tourisme alternatif, en assurant à la fois la diversification géologique, et les activités économiques locales et régionales, en plus de son rôle dans la diffusion du savoir, et dans la sensibilisation de l’importance de la terre.
Le projet de décret -loi vise à identifier le patrimoine géologique et ses différents composantes, ainsi que les structures de contrôle chargées de protéger et de valoriser le patrimoine géologique , tout en instaurant également des mécanismes juridiques permettant de le protéger contre toutes les menaces
De son côté, la ministre de l’Industrie , des mines et de l’énergie a souligné l’importance des sites géologiques dont regorge le pays qui comptent une importante richesse nationale, mettant l’accent sur le rôle de l’Office national des mines qui œuvre à les préserver et à les valorisation, à travers l’application des concepts et de bases géologiques.
Le patrimoine naturel est défini dans la convention du patrimoine mondial par les monuments, les sites naturels et les formations géologiques. C’est un patrimoine à une valeur universelle et exceptionnelle, en termes scientifique et de beauté.
Cette convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel a été adoptée lors de la 17ème session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1972.
Après avoir adhéré à cette Convention en 1975, la Tunisie reconnaît implicitement le devoir d’identifier, de protéger, de préserver, et de transmettre le patrimoine naturel de son territoire aux générations futures.