Le dernier rapport sur l’indice de l’hydrogène vert dans le monde, la Tunisie a été classée à la 106ème place, mais arrive très loin derrière le Maroc qui fait partie des 25 premiers de la classe mondiale.
Etabli par Fitch Solution, cabinet spécialisé dans les recherches, études et analyses macroéconomiques, ce classement montre que la Tunisie a encore du chemin à faire dans ce domaine.
Et si rien n’est fait, la Tunisie risque de rater la révolution de l’hydrogène vert. Ce marché demeure, toutefois, tributaire du développement de la demande, de la baisse des coûts de production, de transport et de stockage, du développement d’une chaîne logistique très compétitive et de la mise en place d’un cadre juridique et règlementaire approprié.
Pour revenir au cas de la Tunisie, le pays est à un stade embryonnaire. Il vient d’entamer une étude stratégique qui sera finalisée vers 2024. Intitulée “l’hydrogène vert au service d’une croissance durable et d’une économie décarbonisée en Tunisie”, cette étude a pu être lancée avec l’appui financier et logistique de l’Agence de développement allemande (GIZ).