Le président du comité général de la promotion sociale au ministère des affaires sociales Ibrahim Ben Driss a indiqué mercredi que son département s’emploie, au cours de la prochaine période, à l’instauration de 3 centres publics de prise en charge des enfants atteints du spectre de l’autisme.
Il a affirmé dans une déclaration à la TAP en marge de la première conférence arabe sur “les enfants autistes entre protection et intégration”, que le ministère avait procédé à l’installation d’un centre pour enfants autistes à Sidi Hassine Essijoumi, qui est le premier du genre en Tunisie et œuvre à la généralisation de cette expérience dans tous les gouvernorats du pays.
De son côté, la directrice générale au département de la promotion des personnes handicapées au ministère des Affaires sociales, Raja Ben Brahim, a signalé que les centres spécialisés relevant des associations prennent en charge environ mille enfants autistes.
Elle a affirmé que la Tunisie ambitionne, dans le cadre de la stratégie nationale 2023-2024, d’intégrer un plus grand nombre d’enfants porteurs de handicaps au sein des établissements scolaires, en partenariat avec les ministères de l’éducation, de la santé et des affaires sociales, ajoutant que près de 5 000 élèves à besoins spécifiques ont été intégrés jusqu’à 2023 au sein des établissements éducatifs.
Les travaux de cette conférence arabe, qui a été organisée par le ministère des affaires sociales avec le concours du secrétariat général de la ligue des états arabes se poursuivent jusqu’au 2 mars courant, avec la participation d’experts et de spécialistes en la matière de plusieurs pays arabes dont notamment le Qatar, l’Arabie saoudite et le Maroc.
Cette rencontre permettra de débattre les problématiques ayant trait au phénomène de l’autisme d’un point de vue médical et des difficultés au niveau de la prise en charge et d’intégration.
Elle vise à promouvoir les programmes destinés aux enfants autistes à travers notamment, le développement environnemental et communautaire, le renforcement des capacités, la sensibilisation sociale et la création d’institutions spécialisées.