Le personnel de l’entreprise ” SNIPE LA PRESSE ” a fait part de son rejet catégorique des atteintes à ses droits pécuniaires garantis par la loi, réclamant en contrepartie le paiement immédiat de ses salaires ainsi que de l’ensemble de ses droits financiers au titre de l’année 2022.
La réaction du personnel de la “SNIPE LA PRESSE” survient sur fond du non-respect du ministère des finances de ses engagements pris il y a une semaine lorsque le département a promis de débloquer sans retard les salaires impayés du personnel de l’entreprise.
Dans une déclaration commune cosignée par le syndicat de base de l’entreprise, une antenne affiliée à l’UGTT et la section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), publiée lundi 6 mars 2023, les employés de la SNIPE ont dits qu’ils sont surpris de voir le ministère des finances ne pas tenir son engagement de payer l’intégralité de leurs salaires.
Ils ont également dénoncé la nouvelle offre financière présentée par le département des finances qui, ont-ils dit, était en deçà de leurs attentes.
L’offre en question consiste à se contenter de payer les salaires du personnel sans les indemnités prévues par la loi.
A entendre le gouvernement, celles-ci sont “non justifiées et fictives”.
Tout en réaffirmant leur attachement à la pérennité de leur entreprise et à la parution des deux quotidiens “La Presse” et “Sahafa al-Yawm”, les employés de la SNIPE ont promis de barrer la route devant quiconque tente de saborder leur institution, confiant ainsi aux deux structures syndicales le soin de prévoir des mesures d’escalade face à l’inertie du pouvoir.
A ce titre, ils se sont dits prêts à porter les brassards rouges, à observer un sit-in illimité au sein du siège de leur entreprise et à tenir à cet effet une conférence de presse pour éclairer les dessous de l’affaire à l’opinion publique.
Vendredi dernier, les employés de l’entreprise ” SNIPE LA PRESSE ” à travers une déclaration commune des deux syndicats précités, ont menacé de durcir le ton avec le gouvernement et d’aller jusqu’au bout pour défendre leurs droits et protéger leur institution.
En fond de toile de cette affaire, des droits pécuniaires encore impayés et des promesses non tenues par le gouvernement, selon le personnel.