Plusieurs organisations de la société civile tunisienne ont réagi à la dissolution des conseils municipaux par décret-loi promulgué peu avant la fin du mandat municipal. Pour le réseau Mourakiboun, cette décision est une violation du code des collectivités locales et ne repose sur aucune base légale.
L’association ATIDE a également critiqué la dissolution des conseils municipaux en déterminant que cette mesure mettait en péril le projet de décentralisation en Tunisie.
Les organisations ont également souligné que la dissolution des conseils municipaux ne peut pas être la solution aux soupçons de corruption, qui doivent être portées devant la justice. Enfin, l’association ATIDE a déploré que la nomination de délégations spéciales signifie que l’organisation d’élections municipales n’est pas pour demain.