Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed, a souligné, vendredi 17 mars 2023 à Bizerte, lors du 5ème colloque régional sur “l’appui au plan de développement 2023-2025” relatif au district du nord-est, que le gouvernement a œuvré à mettre en place un programme de relance de développement économique et à regagner la confiance des acteurs économiques et partenaires en Tunisie et à l’étranger.
Il a précisé que l’objectif est de surmonter les impacts de la situation vécue au cours de la dernière décennie à cause du retard de mise en place des réformes nécessaires, compte tenu également des crises mondiales, comme celle du COVID-19 et la guerre russo-ukrainienne.
Le ministre a passé en revue les mesures de réformes décidées dans ce cadre, dont la mise en place de 185 mesures dans un cadre participatif entre les secteurs public et privé, la publication d’une circulaire pour accélérer l’exécution des projets publics et privés et le retrait des autorisations, ainsi que des autres mesures d’appui au développement économique qui conviennent avec les orientations stratégiques 2020-2035.
Ces orientations se sont basées sur six axes fondamentaux. Il s’agit du développement du capital humain auquel une enveloppe de 3,816 milliards de dinars a été consacrée, de l’économie du savoir, moteur de l’investissement et de l’innovation, à laquelle des montants de 1,785 milliard de dinars ont été alloués.
Il s’agit, également, du renforcement de la compétitivité économique et l’impulsion de l’initiative privée, moyennant une enveloppe de 10 723 milliards de dinars, l’économie verte et les changements climatiques auxquels l’Etat a alloué 6,709 milliards de dinars, de la justice et la cohésion sociale (1,032 milliard de dinars), et de développement régional équitable et l’aménagement intégré du territoire (3 milliards de dinars).
D’après le ministre, le montant des enveloppes programmées dans le cadre de ce plan s’élève à 38 milliards de dinars, dont 27 milliards de dinars sont tirés du budget de l’Etat et 11 milliards de dinars comme contribution des établissements publics, ce qui permettra de réaliser un taux de croissance de l’ordre de 2,1%, de réduire le taux de chômage de 15,4% à 14%, d’accélérer le rythme des exportations de 45% et de consolider l’économie sociale et solidaire.