Pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 avec 48 équipes, dont l’heureux élu sera annoncé en 2024 par la FIFA, plusieurs groupements sont candidats. Il y a d’abord la candidature sud-américaine (Argentine/Chili/Paraguay/Uruguay) qui a peu de chance d’aboutir, compte tenu du fait que l’édition de 2026 aura lieu sur le continent américain, en l’occurrence Etats-Unis/Canada/Mexique.
Ensuite, le bloc Arabie saoudite/Egypte/Grèce (non encore matérialisé). Ces pays ne possèdent pas de solides amitiés en Afrique.
Puis, le trio Maroc/Espagne/Portugal, donné favorisé par plusieurs spécialistes. Et pour plusieurs raisons.
La première est que le Maroc est le premier pays du continent africain à atteindre une demi-finale d’une Coupe du monde de football. Le pays était également candidat pour l’organisation de l’édition 2026, mais finalement échue à l’Amérique du Nord.
D’ailleurs, il n’est pas inutile de rappeler que «… le Maroc, qui avait postulé pour les éditions 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026, sait que ses chances d’accueillir une Coupe du Monde sont renforcées dans le cadre d’une candidature tripartite », écrit Jeune Afrique.
Et le journal de poursuivre : «… Sur le papier, le dossier méditerranéen est séduisant. Les trois pays sont très proches géographiquement, entretiennent de bonnes relations diplomatiques, sont facilement accessibles, et réputés sûrs et stables politiquement ».
Autres avantages, les trois partenaires/candidats possèdent d’importantes infrastructures hôtelières, avec des destinations touristiques très prisées, mais aussi des hôpitaux de haute facture, des réseaux de transports et de communication très modernes et efficaces.
Le Maroc à lui seul possède six stades répondant aux normes Fifa (40 000 places minimum), à savoir Agadir, Fès, Marrakech, Tanger, Rabat, Casablanca.
Idem pour l’Espagne, avec trois enceintes à Séville, deux à Madrid et Barcelone, et d’autres à Valence, Bilbao.
Le Portugal n’est pas en reste, avec deux enceintes à Lisbonne, une à Porto, et d’autres plus petites qui peuvent être agrandies.
Il faut y ajouter que cette candidature tripartite a l’avantage d’impliquer deux continents (Europe et Afrique). Et donc tous ces atouts font de ce bloc le plus à même de l’emporter, pour l’instant en tout cas, l’organisation de la Coupe du monde Fifa 2030.