L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), dont le siège est à Vienne en Autriche, estimait il n’y a pas longtemps que 50 000 dinars tunisiens peuvent créer un poste d’emploi fixe.
Si construire une mosquée coûte au bas mot 1,5 million de dinars tunisiens, la construction des 64 nouvelles mosquées aurait permis d’amasser au minimum 100 millions de dinars, ce qui aurait permis de créer 2 000 postes d’emploi, c’est-à-dire des revenus fixes au profit de familles de 5 personnes.
Je suis sûr que Dieu aura apprécié des actions constructives de ce genre. Dieu n’aime pas la dévotion artificielle, lui qui nous a exhorté à l’entraide et à la solidarité.
64 nouvelles mosquées, la belle affaire dans un pays où 17% de sa population active est au chômage. Avec 100 millions de dinars tunisiens, on aurait pu équiper des hôpitaux, des dispensaires, restaurer des écoles qui sont dans un état pitoyable, ouvrir des ateliers pour la formation professionnelle, des aires pour la culture, le sport, etc., sans que cela ait diminué en quoi que ce soit nos rapports avec Dieu !