Le ministre de l’Éducation et un représentant de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) ont exprimé leurs avis sur la nouvelle série “Falloujah” diffusée sur la chaîne de télévision privée Al Hiwar Attounsi, qui montre des scènes de violence et de drogue dans les lycées. Le ministre a dénoncé ces scènes et a qualifié certaines d’entre elles de “choquantes et violentes”. Il a également annoncé qu’une plainte urgente serait déposée pour arrêter la diffusion de la série. De son côté, le représentant de la HAICA a appelé à la prudence et à ne pas juger l’œuvre trop rapidement. Il a rappelé que la HAICA pouvait ordonner la diffusion de séries polémiques à des heures tardives plutôt qu’en prime time.
Cependant, il a également souligné qu’il ne fallait pas banaliser la censure et qu’une décision ne devrait être prise qu’après avoir entendu l’équipe du feuilleton. Les internautes sur Facebook ont exprimé leur désapprobation quant à la diffusion de la série, mais les critiques et les académiciens ont adopté une position plus nuancée, estimant que la façon d’aborder les phénomènes sociétaux dans les feuilletons devait respecter la spécificité du mois du Ramadan.
La série “Falloujah” raconte l’histoire de cinq adolescents dans un lycée de la Capitale et le premier épisode a suscité une large polémique en raison de la violence et de la drogue qui y sont dépeintes. D’autres séries polémiques ont également été diffusées ces dernières années sur la même chaîne de télévision.
En somme, la diffusion de la série “Falloujah” a suscité des réactions divergentes. Si le ministre de l’Éducation a appelé à l’arrêt de la diffusion et que les internautes ont exprimé leur désapprobation, la HAICA a appelé à la prudence dans le jugement et les critiques et les académiciens ont appelé à respecter la spécificité du mois du Ramadan dans la façon d’aborder les phénomènes sociétaux dans les feuilletons.
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