Ils sont cinq (5) ministres à se mobiliser pour tenter de tordre le cou à la hausse galopante des prix à la consommation au Maroc.
Il s’agit ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, du ministre du Commerce et de l’Industrie, Riyad Mezzour, naturellement, celle de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, celle de la Transition énergétique, Leila Benali,et celui de l’Intérieur –lequel est chargé d’appliquer la loi et de punir s’il le faut.
En dépit de son insistance sur l’approvisionnement continu et suffisant des marchés marocains, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, rencontre toutes les difficultés à faire baisser les prix des produits de consommation courante.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia assure que « d’un côté, l’abondance de l’offre et de l’autre la hausse démesurée des prix, voilà une équation à laquelle le gouvernement est tenu de trouver une solution ». De ce fait, « le gouvernement et les autorités publiques doivent à la fois veiller à ce que les marchés soient suffisamment approvisionnés tout en bridant la tendance haussière des prix… Pour ce faire, le gouvernement a mis en place une série de mesures pour contrôler les prix ».
Ces mesures ont été discutées lors d’une récente réunion de la Commission interministérielle de haut niveau chargée de la veille sur l’état d’approvisionnement des marchés nationaux, et qui s’est tenue au ministère de l’Intérieur.
Le ministre de l’Agriculture prévoit toutefois une baisse des prix lors de ce printemps avec la récolte abondante de certains légumes comme la pomme de terre et la tomate.
Pour la ministre de l’Economie et des Finances, le volume de la production prévu dans les prochains jours aura une incidence positive sur les prix. « Elle a fait état, chiffres à l’appui, du contrôle de pas moins de 60 000 points de vente en cinq semaines et ce, dans l’objectif de lutter contre la spéculation ».