L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts “Beit al-Hikma” et l’Union académique internationale (UAI) organisent, les 13, 14 et 15 avril 2023, une réunion du projet “Fontes Historiae Africanae” qui aura pour thème “Les sources pour l’histoire africaine : repenser les méthodes, les défis et les opportunités”.
Ce colloque international aura lieu au siège de l’Académie, à Carthage-Hannibal (Tunis) en présence d’experts de divers pays africains et européens. Les travaux débuteront chaque jour à partir de 9h00.
A l’ouverture du colloque, des allocutions seront données par Mahmoud ben Romdane, président de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Jean-Luc De Paepe, secrétaire général adjoint de l’Union académique internationale, et Maman Sambo Sidikou, Haut-représentant du président de la Commission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (via Zoom).
Deux interventions seront au menu de la séance inaugurale : “Ecrire l’histoire de l’Afrique : les questions sur les sources pour l’histoire africaine et le projet Fontes Historiae Africanae”, par Silvester Trnovec, Institut des études orientales de l’Académie slovaque des sciences (Slovaquie), co-directeur du projet Fontes historiae Africanae pour l’Europe, et “Les Manuscrits de Tombouctou”, par Mohamed Diagayété, Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed-Baba, Mali, co-directeur du projet Fontes Historiae Africanae pour l’Afrique.
Les textes de contribution seront publiés dans un numéro spécial de la revue Asian and African Studies, publiée par l’Institut d’études orientales de l’Académie slovaque des sciences.
Au terme de cette réunion de trois jours, une visite culturelle sera organisée à la Bibliothèque nationale de Tunisie, aux Archives nationales de Tunisie et au site archéologique de Carthage.
Cette rencontre internationale est organisée à l’initiative du comité général de “Fontes Historiae Africanae/Sources pour l’histoire africaine” qui est un projet international à long terme, placé sous l’égide de l’Union académique internationale dont le siège est à Bruxelles.
L’objectif de cette conférence est d’accroître la coopération et la discussion internationale en réunissant les différentes académies, institutions et chercheurs impliqués ou désireux d’être impliqués dans la publication d’éditions critiques et de traductions des sources pour l’histoire africaine.
Selon le site de l’Union académique internationale, ” Fontes Historiae Africanae/Sources of African History (FHA) est un projet international d’édition et de publication qui a été lancé en 1962 pour organiser une série de sources de l’histoire de l’Afrique subsaharienne. Il est placé sous les auspices généraux de l’UAI et deux coéditeurs de séries générales, Silvester Trnovec de l’Académie slovaque des sciences et Mohamed Diagayété de l’Institut Ahmed Baba d’enseignement supérieur et de recherche islamique de Tombouctou, Mali.
L’UAI est l’organisation mondiale des académies nationales dans les domaines des sciences humaines et des sciences sociales. Ses objectifs sont d’initier, de reconnaître, de promouvoir et de financer des projets de recherche internationaux basés sur le long terme.
Créée en 1919 à Paris avec un secrétariat général établi à Bruxelles, l’UAI comprend à l’heure actuelle une centaine d’académies de 63 pays et de tous les continents.
Consciente de ce que de nombreux projets d’envergure en sciences humaines et sociales ne peuvent pas être réalisés dans un laps de temps, l’UAI se déclare prête à soutenir des projets importants à long terme. L’UAI a déjà parrainé plus de 3 000 ouvrages. Beaucoup d’entre eux sont des outils de référence fondamentaux, tels que des dictionnaires, des encyclopédies, et des éditions de texte, dont certains sont diffusés sur le web.
Les projets adoptés par l’UAI doivent être fondés sur la coopération entre plusieurs académies nationales. Pour atteindre ses objectifs, l’UAI s’appuie sur des financements provenant de sources privées et publiques. L’UAI promeut le rôle des sciences humaines et des sciences sociales dans un monde en mutation.