Le porte-parole officiel du ministère de la Jeunesse et des Sports, Lotfi Hamda, a affirmé que la commission d’audit et d’inspection, qui poursuit son travail, se penchera sur les différentes transactions et opérations financières et administratives de la Fédération tunisienne de football au cours des dix dernières années, indiquant que ses travaux ne se termineront pas avant trois mois.
Dans une déclaration à l’agence TAP, samedi, Hamda a souligné que “la commission d’inspection approfondie que le ministère a chargé d’effectuer les travaux d’inspection au sein de la Fédération tunisienne de football, travaille d’arrache-pied malgré l’important volume de travail, constatant qu’inspecter toutes les opérations financières et administratives au sein d’une grande fédération telle que la fédération de football n’est pas chose aisée, d’autant plus que la commission travaille selon des critères scientifiques et professionnels bien précis.
Le porte-parole officiel du ministère a ajouté que la commission d’inspection donne, à chaque fois, l’occasion à la fédération de préciser sa position concernant certaines observations nécessitant l’écoute de la partie adverse mais en cas de dossier défaillant, il sera différé à la justice surtout lorsqu’il s’agit de crimes graves. Il a rappelé à ce propos que le ministère est intervenu dans le dossier intenté par la fédération tunisienne des sports scolaires et universitaires contre la FTF et saisi le procureur de la République sans attendre le rapport final de la commission.
Et le porte-parole officiel du ministère de poursuivre : ” La commission d’inspection fait son travail en toute impartialité et indépendance, et elle peut se référer aux dossiers qui ont été reçus par le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui portent des soupçons de corruption, ajoutant que l’inspection approfondie peut déboucher sur de nouveaux dossiers, ce qui explique l’espace de temps que prennent ces opérations.
La même source a affirmé que le rapport final de la commission sera prêt dans un délai maximum de trois mois, et suite auquel le ministère prendra les décisions appropriées, avec la possibilité de soumettre tout dossier suspecté d’infraction grave au procureur de la République sans attendre la fin du travail de la commission.