Qu’ils s’appellent Yasmine, Hicham, Karim, Youcef, Noureddine Belgacem, la liste est longue, ils ont tous un point commun : être des scientifiques de renom ayant «… émergé en tant que leaders dans le monde dans leur domaine de prédilection ».
Voici une liste non exhaustive publiée par Dzair Daily de ces Algériens, que ce site qualifie de “super-élite“ qui «… a brillamment réussi à devenir un modèle pour l’Algérie. Cela démontre que notre pays a un potentiel de talents exceptionnels à offrir à la planète ».
Yasmine Belkaïd, 54 ans, est une chercheuse algérienne qui a récemment été nommée directrice générale de l’Institut Pasteur en France pour un mandat de six ans, succédant ainsi au professeur Stewart Cole. Elle devient la seconde femme à occuper.
Elle a obtenu son premier diplôme en Biochimie à l’université de Bab Ezzouar en Algérie.
Hicham Hamoudi, diplômé de l’université de Batna en Algérie et actuellement professeur à l’université du Qatar. Il a inventé l’impression 3D à assemblage moléculaire spontané. Le professeur est également le fondateur de l’institut qatari de recherche sur l’environnement et l’énergie.
Lire aussi : Un Algérien révolutionne l’impression en 3D
Karim Zaghib, cet Algéro-canadien est surnommé “le maître algérien de la batterie“ pour avoir développé la technologie des batteries au lithium. Avant de d’atterrir en France puis au Japon, il a débuté sa carrière en Algérie. Il aurait annoncé son intention d’aider l’Algérie dans sa transition énergétique.
Youcef Saad est professeur émérite de science informatique à l’université du Minnesota qui a remporté le prix John-von-Neumann des mathématiques en 2023. « C’est une distinction prestigieuse qui récompense les contributions exceptionnelles des chercheurs dans ce domaine ». Il a obtenu son diplôme en mathématiques à l’université d’Alger, suivi de deux doctorats, junior et supérieur, à l’université de Grenoble en France.
Noureddine Melikechi. Ce natif de Boumerdès est un physicien atomique qui a mis au point une nouvelle technique d’analyse baptisée “spectrométrie d’émission atomique“. C’est « une méthode qui peut être utilisée dans le dépistage du cancer de l’ovaire mais aussi pour étudier la surface de la planète Mars ». Il travaille actuellement pour la NASA aux Etats-Unis.
Enfin, il y a Belgacem Haba, un inventeur hors norme, aux 1 700 brevets d’invention. Il « est devenu une référence en matière d’intelligence artificielle ».
Le scientifique algérien est aussi le fondateur de la première université privée d’Intelligence artificielle en Algérie, en l’occurrence le “Numedia Institute of Technology“.