Le gazoduc, qui va relier le Nigeria au Maroc, est considéré comme un projet pharaonique en Afrique, par le coût d’investissement (25 milliards de dollars), le nombre de pays traversés (11 au total : Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée, Guinée Bissau, Gambie, Sénégal, la Mauritanie) et sa longueur (5 600 kilomètres).
Sa réalisation a été confiée à deux entreprises publiques, à savoir la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPCL) et l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), à parts égales.
Selon des informations de Maghreb-intelligence, qui cite “de sources bien informées à Lagos“, la capitale du Nigeria, la NNPCL aurait manifesté son intention de mettre sur la table 12,5 des 25 milliards de dollars du coût total estimatif dudit projet.
A noter que la compagnie nigériane d’hydrocarbures dispose d’importantes réserves de gaz naturel au Nigeria évaluées à plus de 200 billions de cubes (TCF) et un potentiel de croissance d’environ 600 billions de pieds cubes (TCF).