Le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, a de quoi se féliciter par ces temps de rude concurrence économique. En effet, le constructeur automobile chinois, BYD, a décidé de s’implanter au nord du Maroc, près de Tanger.
Un protocole d’accord a été signé en ce sens entre le constructeur chinois et le gouvernement marocain, au palais royal Casablanca, samedi 9 avril 2023, en présence du roi Mohammed VI, du ministre de l’Industrie, mais aussi du PDG de BYD, le milliardaire chinois Wang Chuanfu.
Justement, à l’issue de la signature dudit accord, le ministre a déclaré : « C’est un jour de fête pour le Maroc qui entre de plain-pied dans le domaine de la mobilité durable (…) avec le leader mondial des véhicules électriques ».
BYD devient ainsi le troisième constructeur automobile à poser pied dans le Royaume chérifien après les français Renault et Peugeot, rapporte la presse marocaine.
Et ce n’est pas tout, puisque l’accord prévoit en outre la construction, à terme, de trois autres usines, l’une de batteries électriques, une autre de bus et camions électriques et la 3ème pour fabriquer des trains électriques.
Et comme le souligne boursenews.ma, « ces projets seront implantés près de Tanger, dans la future “Cité Mohammed VI Tanger Tech”, une “ville industrielle” portée par le groupe chinois Haite ».
Ceci dit, ni l’enveloppe d’investissements ni la date de démarrage de la construction des sites de production n’ont été révélées. En revanche, on sait que ces sites occuperont une superficie de 50 hectares et créeront près de 2 500 emplois.
Bien entendu le choix du Maroc et de Tanger tout particulièrement n’est pas un fruit du hasard. « Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain », dira le PDG de BYD.