Le parc de centrales à charbon d’Afrique du Sud ne parvient pas à répondre à la demande d’électricité, la population fait face à des coupures de courant quotidiennes qui durent souvent entre 5 et 10 heures.
Par conséquent, NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, estime nécessaire la mise en place d’un bouquet énergétique, du gaz naturel et du fonctionnement des marchés pour le pays arc-en-ciel.
« Je parle de “solutions“, explique-t-il, parce que fournir l’énergie fiable dont l’Afrique du Sud a besoin aujourd’hui et garantir que ce pays, en pleine croissance, dispose de ce dont il a besoin à l’avenir nécessitera de multiples stratégies ».
De ce fait, et comme le pays dépend largement actuellement du charbon pour alimenter ses centrales électriques – et des mines de charbon pour alimenter l’économie -, l’utilisation accrue du charbon doit être l’une de ces solutions pour le moment, poursuit Ayuk.
Toutefois, l’Afrique du Sud doit impérativement poursuivre le développement de son secteur des énergies renouvelables, et ce dans «… le respect des objectifs mondiaux visant à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre (GES) ».
Mais le président de la Chambre africaine de l’énergie estime que «… l’une des solutions les plus efficaces sera peut-être le gaz naturel, qui non seulement peut assurer une production d’électricité fiable, mais qui est aussi une source d’énergie propre – une source qui peut être monétisée et qui soutient la diversification économique en tant que matière première pour les usines de produits chimiques et d’engrais ».
Il faut noter que pays dispose d’importantes réserves de gaz naturel qu’il n’exploite pas assez. En effet, dans son rapport intitulé “The State of South African Energy“, la Chambre africaine d’énergie indique que « la production cumulée des découvertes de gaz naturel à grande échelle de Brulpadda et Luiperd, une fois exploitées, est estimée à 50 000 barils par jour (bpj) de liquides et à 125 000 barils d’équivalent pétrole par jour (boepd)… ».