Le déficit pluviométrique se poursuivra dans toutes les régions du pays durant la prochaine période, à l’exception de faibles quantités de pluie ne dépassant pas 1 à 2 mm qui pourraient être enregistrées, les 15 et 16 avril 2023, sur quelques régions côtières de l’extrême nord (Bizerte et Sejnane), indique à l’Agence TAP l’ingénieur à l’Institut national de la météorologie, Mehrez Ghannouchi.
Evoquant une faible probabilité d’averses pour la période à venir, il a estimé que les précipitations sont difficiles à prévoir à long terme (au-delà de 10 jours), d’autant plus que la fiabilité des prévisions météorologiques baisse remarquablement durant la période d’intersaison.
Rappelons que la Tunisie traverse une situation hydrique très critique. Le stock des barrages, dont le nombre s’élève à 37, a régressé à la mi-mars 2023 de près de 390 millions de mètres cubes par rapport à la même période de 2022. Leur taux de remplissage n’est que de 31%.
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a décidé, fin mars, d’interdire provisoirement certains usages de l’eau et d’imposer un système de rationnement ponctuel, afin de faire face à la pénurie hydrique actuelle dans le pays. Ces mesures de restriction resteront en vigueur jusqu’au mois de septembre 2023.