Si l’on en croit Yacine El Mahdi Oualid, ministre algérien de l’Economie de la connaissance, des start-up et des Microentreprises, l’Algérie dispose de capacité pour «… développer des modèles de drones, utilisés dans plusieurs domaines tels que l’agriculture et la lutte contre les catastrophes naturelles, ce qui lui permet de passer de la recherche à la production et à la commercialisation ».
Il s’exprimait ainsi à l’ouverture d’une journée d’étude sur les drones, sur le thème “Drones : applications et perspectives”, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Bidari, rapporte APS.
Etaient également présents à cette rencontre des cadres supérieurs des ministères de la Défense, de la Poste et des Télécommunications, de l’Agriculture et du Développement rural, ainsi que plusieurs chefs d’entreprises publiques.
Oualid a aussi souligné de de jeunes innovateurs et start-up ont réussi à “concevoir des prototypes de drones”.
Concernant les objectifs de cette journée d’étude, il s’agit entre autres de découvrir ces compétences afin de les aider à concrétiser leurs projets financièrement ou en les accompagnant pour prendre connaissance de la réglementation dans ce secteur.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur a fait savoir que son secteur va prochainement entamer « l’élaboration d’un cahier des charges pour la création d’une école supérieure des systèmes indépendants dont relèvent les drones ».
Dans un document publié à l’occasion de cette journée d’étude, le ministère de l’Economie de la connaissance indique que cet événement s’inscrit « dans le cadre de la dynamique de mutation technologique en matière d’utilisation de drones et de leurs applications… », notamment dans les activités de contrôle et de détection instantanée, et sont à la portée des privés, des administrations, des entreprises et des gouvernements.