La Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT) appelle les autorités de tutelle à accélérer la révision du système de classement des restaurants touristiques lancée depuis trois années.
Cette révision a été interrompue depuis quelques mois, alors qu’elle avait bien avancé, selon un communiqué de la fédération publiée mercredi 26 avril 2023.
La révision du système de classement des restaurants touristiques, régi par la loi de 1989, a en effet été lancée début 2020 par l’administration du tourisme et la FTRT. Cette révision a pour objectif de développer de nouveaux concepts de restauration, de valoriser le patrimoine culinaire et d’en faire un levier d’attractivité.
Les professionnels de la gastronomie tunisienne du Grand Tunis, Nabeul, Hammamet, Sousse, Médenine, Tataouine, Tozeur et Gafsa… ont eu l’occasion de participer, dans le cadre de ce chantier, à une consultation nationale visant à identifier les nouvelles exigences du métier et les nouvelles attentes des consommateurs.
La fédération exhorte également l’administration touristique à accélérer le traitement des dossiers administratifs en suspens relatifs à nombre de restaurants touristiques, faisant remarquer que le retard accusé dans le traitement de ces dossiers est de nature à entraver l’investissement. Elle a, à ce titre, précisé avoir soumis aux administrations compétentes, une liste des dossiers en suspens.
Elle affirme par ailleurs avoir reçu plusieurs réclamations de restaurants touristiques ayant été interdits d’exercer leur activité durant le deuxième jour d’Aïd El Fitr, dans les zones de Hammamet, Sousse, Monastir, Mahdia, Kantaoui et Yasmine-Hammamet. Elle a adressé une correspondance officielle au ministre de l’Intérieur, demandant la tenue d’une séance de travail avec les services concernés pour résoudre cette problématique.
Le secteur compte actuellement 380 restaurants touristiques totalisant 38 000 sièges et un chiffre d’affaires de plus de 380 millions de dinars, avec une capacité de création d’emploi de 100 000 postes directs et indirects.