L’activité économique a enregistré une croissance du produit intérieur brut en volume (corrigé de l’effet des variations saisonnières) de 2,1% au cours des trois premiers mois de 2023, par rapport au premier trimestre 2022.
Elle enregistre ainsi une légère amélioration par rapport au trimestre précédent (1,8 %), selon les estimations préliminaires des comptes nationaux trimestriels, publiées, lundi, par l’INS.
En termes de variations trimestrielles (c’est-à-dire par rapport au quatrième et dernier trimestre de l’année 2022), le volume du PIB a augmenté de 0,8 %, alors qu’il avait augmenté de presque le même pourcentage au cours du trimestre précédent (0,7 %).
En dépit des tensions inflationnistes en vigueur, la demande intérieure a augmenté à un taux annuel de 1,8%, s’affichant structurellement comme le principal moteur de la croissance, en contribuant positivement pour 1,9 points de pourcentage à la croissance économique du premier trimestre.
Tandis que le solde des échanges extérieurs à contribué à hauteur de 0,2 point, en raison de la hausse du volume des exportations de biens et services de (12,3%), qui a dépassé légèrement celle des importations (10%).
Malgré la régression du rendement du secteur agricole (-3,1%) en glissement annuel, et qui devrait s’accentuer sur le reste de l’année en cours, l’activité économique a surtout bénéficié de la dynamique relative du secteur des services dont la valeur ajoutée a augmenté de 3,2% contribuant de 2,0 points de pourcentage à la croissance économique du premier trimestre. Cette progression est expliquée par la hausse de la valeur ajoutée du secteur des services hôteliers, restaurants et cafés (16,3%), du secteur du transport (5,3%) et du secteur informatique et de la communication (4,8%).
Le secteur des industries manufacturières a également, connu une évolution de 2,2% en glissement annuel durant le premier trimestre de 2023. En revanche, la valeur ajoutée (VA) du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et de traitement des déchets s’est repliée de 10,1%, en raison de la diminution de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel de 15,7% et de la régression de la croissance du secteur des mines à -9,6% en glissement annuel.
Les données publiées par l’INS font également, état d’une croissance négative en glissement annuel dans le secteur du bâtiment et de la construction (-1,6%) durant le premier trimestre de l’année en cours.
Globalement le secteur industriel a enregistré une régression relative de (-1,1%) en glissement annuel a encore indiqué l’INS, soulignant que malgré la tendance haussière de la croissance, le produit intérieur brut n’a pas retrouvé son niveau atteint à la fin de 2019.