La commission nationale créée en 2017 au sein du ministère de l’Agriculture serait réactivée pour réguler la situation des extensions privées, car si l’hémorragie de ces dernières continue et surtout quand les forages anarchiques de puits se multiplient, la situation s’aggravera de plus en plus, a estimé le secrétaire d’Etat chargé des eaux auprès du ministre de l’Agriculture, Ridha Gabouj.
A la clôture de sa visite sur terrain, s’étalant sur deux jours au gouvernorat de Kébili, Gabouj a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un plan d’action participatif et clair garantissant la durabilité des ressources hydrauliques souterraines non renouvelables et la lutte contre les forages anarchiques à travers l’intensification des opérations de saisie des matériaux de forage non autorisés.
D’après le secrétaire d’Etat, cette commission qui sera réactivée avec une nouvelle composition commune, œuvrera sur les plans régional et national à travers la tenue des réunions périodiques pour adopter un calendrier des actions bien ficelé, permettant de résoudre l’équation dans la protection des ressources hydrauliques, d’un côté et la garantie de la pérennité du secteur agricole dans cette région, de l’autre côté.
Le secrétaire d’Etat a, dans le même cadre, appelé à la nécessité d’accélérer le diagnostic réel du secteur agricole dans cette région, à même d’aider à cristalliser des propositions pratiques, suggérées par les différents intervenants dans le secteur.
En ce qui concerne les demandes relatives au rééchelonnement des dettes des groupements hydrauliques auprès de la STEG et l’augmentation du quota du gouvernorat en fourrage, outre le forage des puits profonds alternatifs, le secrétaire d’Etat a affirmé que tous ces dossiers vont bientôt être examinés au niveau central en consultation avec les services centraux du ministère de l’Agriculture et la direction générale de la STEG.