La championne olympique tunisienne, Habiba Ghribi a assuré que plusieurs athlètes tunisiens notamment les coureurs sont capables de briller lors des olympiades et d’entrer dans l’histoire.

Dans une déclaration à la TAP en marge de la présentation du 1er championnat arabe d’athlétismes des moins de 23 ans, Ghribi a estimé qu’une distinction lors des olympiades, notamment, les prochains jeux de Paris 2024, demeure tributaire du talent, de l’encadrement et d’un bon appui financier et logistique, pour garantir tous les attributs du succès aux préparations et stages préalables.

Et la championne tunisienne d’indiquer qu’avant de décrocher l’or en 2011 à Londres à l’épreuve du 300m Haies, elle s’était préparée dans des conditions favorables qui lui ont balisé la voie pour briller aux plans international et olympique, estimant que sa réussite et celle de Mohamed Gammoudi, avant elle, pourra sourire à un autre athlète tunisien.

Se remémorant des souvenirs remontant aux JO de Rio De Janeiro en 2016, Habiba Ghribi a évoqué la raison derrière son “échec” au Brésil, malgré les pronostics favorables à son égard, notamment, après les résultats probants réalisés avant les jeux (l’argent aux championnats du monde et l’or à Monaco et Bruxelles, outre un record du monde).

“La vraie raison serait un pépin de santé qui l’avait contrainte à finir 12e du 3000m steeple”, a-t-elle confié.

S’agissant de ses projets futurs dans la discipline, Ghribi a révélé des ambitions de dirigeant en intégrant le staff technique national, se voyant plus dans le rôle de l’encadrement technique que celui de l’entraîneur.

Pour rappel, Habiba Ghriba avait été médaillée d’argent aux championnats du monde en 2011 et avait raflé l’argent aux JO de Londres en 2012, avant que le Tribunal de l’arbitrage sportif ne statue en sa faveur en retirant l’or à la russe Yuliya Zaripova sanctionnée pour dopage, lui permettant de trôner sur le monde et les olympiades.

Par ailleurs, la championne olympique avait été sacrée meilleure sportive tunisienne lors des éditions 2012 et 2015 du référendum de l’Agence Tunis-Afrique presse (TAP).