Le Président directeur général (PDG) du Centre de promotion des exportations, Mourad Ben Hassine, a indiqué que le CEPEX œuvre, au cours de l’année 2023, à conquérir le marché de l’Afrique subsaharienne et le marché libyen, étant donné les opportunités offertes par ces marchés pour mettre en place un partenariat fructueux.
Ben Hassine a souligné, lors de la tenue de la 3ème rencontre mensuelle, des matinales de l’export sur le thème “Pour une nouvelle dynamique de développement des exportations : le CEPEX au diapason de son écosystème”, l’importance de ces marchés et les opportunités prometteuses fournies en matière d’investissement et de création des partenariats en vue de contribuer à la promotion de l’économie nationale.
Il a relevé que le CEPEX veille à conquérir le marché de l’Afrique subsaharienne à travers la participation dans plusieurs manifestations et rencontres professionnelles et le soutien des exportateurs pour s’orienter vers ce marché, en plus de l’ouverture de nouvelles représentations commerciales en Afrique.
A cet égard, il a précisé qu’à la fin du mois de juin 2023, un nouveau bureau sera inauguré dans la capitale sénégalaise Dakar.
Ben Hassine a rappelé que le Cepex a élaboré une étude dans le cadre du 3ème programme de développement des exportations, en vue de sa restructuration. Cette étude a comporté 4 chapitres relatifs aux aspects réglementaire, organisationnel, technique et commercial, lesquels ont abouti à la mise en place de 16 projets. Il a ajouté que plusieurs projets ont été lancés et d’autres sont encore bloqués, faute de moyens financiers. Ces projets concernent notamment la numérisation du Fonds de promotion des exportations (FOPRODEX), qui est presque achevé, la numérisation de la plate-forme des sociétés commerciales internationales, la mise en place d’une cellule de veille et de restructuration du portail électronique du CEPEX.
De son côté, Majed Khairi, Chef adjoint du projet Promotion des activités d’exportation vers de nouveaux marchés de l’Afrique Subsaharienne a relevé que le contexte économique actuel incite à l’investissement dans les marchés africains à travers le soutien du secteur privé.
Khairi a rappelé que la Tunisie a pu réaliser 100 partenariats, au cours de 2018, par rapport à un objectif de 15 partenariats avec les partenaires en Afrique subsaharienne, en plus de la création de 150 emplois. Selon lui, la réalisation de ces résultats permet de se concentrer sur le marché africain, notamment l’Afrique subsaharienne.
De son côté, le chargé de mission au ministère du Commerce et de développement des exportations Fethi Bdour a passé en revue la stratégie du ministère durant la période 2021-2025 qui s’articule autour de l’élaboration de la stratégie de développement des exportations, la promotion des exportations, la diversification des marchés, la reprise de repositionnement des exportations tunisiennes sur les marchés limitrophes et la facilitation de la conquête de nouveaux marchés africains.
La stratégie a concerné également la création de zones commerciales de libre échange dans les régions frontalières pour renforcer la complémentarité économique avec les pays voisins et faciliter la conquête des marchés africains ainsi que la mise en place d’un programme spécifique de promotion des exportations à travers les moyens électroniques, la simplification des procédures, l’encadrement des entreprises et l’évaluation des accords commerciaux, ainsi que l’adoption des critères scientifiques pour la signature de nouveaux accords.