La hausse attendue du prix du lait à la production ne doit pas être, inférieure à 500 millimes, a indiqué le vice-président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) chargé de la production agricole, Chokri Rezgui, soulignant que la décision doit être prise d’urgence pour éviter l’effondrement de la filière laitière.
Dans une déclaration à TAP accordée suite aux déclarations publiées mardi, par le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Abdelmonem Belati, dans lesquelles il a indiqué qu’un ajustement attendu du prix du lait à la production sera appliqué au cours de la prochaine période et que le prix d’un litre de lait ne doit pas être inférieur à 1850 millimes.
Il a fait remarquer que les demandes des agriculteurs sont dues à plusieurs raisons logiques, notamment la situation de la sécheresse qui a entraîné une hausse des prix des produits fourragers, tels que le prix d’une botte de foin à 12 dinars et la hausse d’un kilogramme d’aliments fourragers composés destinés au lait à 1600 millimes, ainsi que ceux allouées à l’engraissement, soit une hausse allant jusqu’à 1500 millimes.
Les éleveurs des vaches vendent un litre de lait aux collecteurs et aux industriels à 1350 millimes, ce qui peut menacer la filière de l’effondrement à cause de la hausse du coût de production et causer ainsi la faillite des éleveurs.
Il a fait savoir que la hausse décidée récemment par les industriels au profit des éleveurs de vaches de 200 milles a été récupérée sous forme de subvention accordée par l’Etat.
Selon Rezgui, la filière de vaches laitières a reculé à 450 mille têtes, selon les dernières données, contre 670 mille têtes, enregistrés au cours des trois dernières années, ce qui a impacté la filière laitière.