Ce n’est pas faire de la publicité gratuite que de reconnaître le rôle important joué par les assurances COMAR dans l’encouragement de la production littéraire et le sport à travers respectivement le concours pour le prix de la meilleure œuvre littéraire et le marathon COMAR.
Les actions RSE dans la culture, cela fait longtemps que Comar, sensible à la culture et proactive les a initiées. La première édition du concours de la meilleure œuvre romanesque date de 1997. 27 ans que la Comar a intégré la préoccupation culturelle (celle du Roman) dans sa stratégie RSE lançant ainsi le printemps littéraire en Tunisie auxquels participent écrivains, critiques littéraires, universitaires et lecteurs.
Le mérite de Comar réside dans le fait que la création du concours littéraire n’est pas partie d’un intérêt mercantiliste visant l’acquisition de plus de parts de marchés via la culture mais d’un noble objectif prôné par Rachid Ben Jemia, ancien DG de Comar et architecte du Comar d’Or qui a toujours cru en la valeur du livre en tant que vecteur de connaissances, acteur de progrès social et fenêtre sur les autres et le monde. En fait, qui mieux que la littérature peut permettre de comprendre la condition humaine sous toutes ses coutures ?
Depuis 1997, 1045 écrivains (e) ont participé au concours littéraire Comar d’Or, se répartissant entre 695 en langue arabe et 350 en langue française. Côté genre, le nombre d’écrivaines dans les deux langues ne dépassent pas les 252. A ce propos, il faudrait peut-être déployer plus d’efforts pour encourager la production féminine et drainer les auteurs féminins, ce qui ne diminue en rien le mérite des organisateurs du prix qui ont donné de la visibilité aux romanciers et ont permis au grand public de les découvrir et de les lire.
Pour rappel, cette année, trois femmes ont été au palmarès du Comar d’or, Meryem Sellami pour son roman « Je Jalouse la Brise du Sud sur ton Visage ». Rafika Bhouri pour « Zaman al Hathayan » (littéralement « Le temps de délire ») et Fadhila Laouani pour « Le Sacre des imbéciles ».
Par son engagement, la Comar a participé à la profusion de la production littéraire en Tunisie illustrant parfaitement l’idée des mécènes « qui sont ceux, comme l’affirme Gobin en 1987, qui, sans but lucratif, consacrent en toute liberté de choix, leur temps, leur argent ou les deux à la fois à la création artistique, à son épanouissement, à sa protection ».
Autour du prix de la meilleure œuvre littéraire, lequel cette année a été de 10 000 Dt, c’est toute une dynamique qui s’est construite entre présentations des ouvrages, rencontres et débats avec les critiques et les médias et Gala lors des remises des prix au Théâtre de Tunis. Une occasion de conforter la place de la capitale en tant que pôle culturel.
Le Comar d’or est, sans aucun doute, l’expression d’un mariage désintéressé entre l’art, la littérature et le monde entrepreneurial. Il émane d’une démarche volontariste et engagée qui considère la culture comme l’outil d’une croissance dynamique et durable.
Peut-être, que si on ne peut pas être une œuvre d’art, nous nous donnons les moyens de porter l’œuvre d’art * et c’est ce que COMAR fait depuis 1997. Elle porte les espoirs des romanciers et romancières, répond à leurs vœux d’être « reconnus littérairement leur donne la visibilité qu’ils (qu’elles) méritent sur la scène publique.
*Inspiré d’une citation d’Oscar Wilde : « On doit être une œuvre d’art ou porter une Œuvre d’art.