Garantir un climat d’investissement favorable pour la réalisation de projets dans le secteur de gestion des déchets liquides et solides, d’autant plus qu’il y a plusieurs projets matures et bancables, telle est la principale recommandation présentée par les participants aux travaux de la ” Conférence internationale d’investissement pour la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) de la Tunisie dans le cadre du NDC Partnership”(le partenariat CDN), tenue du 25 au 26 mai à Gammarth (Banlieue nord de Tunis).
Les panélistes ont également appelé à la nécessité de mettre en place des incitations fiscales et financières, outre la mise à jour des études qui deviennent obsolètes. Il s’agit, également, de fournir des données et des études très pointues, ainsi que la résolution du problème de financement, qui reste très coûteux.
Ces conclusions sont issues de quatre ateliers organisés sur les enjeux et priorités de la CDN, dans le secteur de l’énergie et des procédés industriels, dans le domaine de la sécurité alimentaire et hydrique, et pour le développement de l’économie circulaire, ainsi que sur la préservation et l’utilisation durable des écosystèmes vulnérables.
Pour rappel, la Tunisie a ratifié l’Accord de Paris sur le climat au titre de la loi organique n° 2016-72 du 31 octobre 2016 et a soumis sa Contribution Prévue Déterminée au niveau National (CPDN) le 16 septembre 2015.
En respect des dispositions de l’article 3 de l’Accord de Paris, le pays a actualisé sa CDN en octobre 2021, mettant en exergue l’importance d’une transition vers un nouveau modèle de développement inclusif et aligné avec les objectifs du développement durable (ODD).
La CDN actualisée de la Tunisie vise un changement radical de paradigme dans tous les secteurs économiques, à travers la réduction de l’intensité carbone de l’économie nationale de 45% à l’horizon 2030, par rapport à l’année de base 2010 et le renforcement de la résilience du pays aux changements climatiques, en réduisant significativement la vulnérabilité de ses écosystèmes, de sa population, de ses territoires et de son économie dans une optique de développement durable.
La mise en œuvre de cette contribution nécessite la mobilisation d’importantes ressources financières, estimées à environ 19,4 milliards USD pendant la période 2021-2030, dont 14,4 Milliards USD pour l’atténuation, 4,3 milliards USD pour l’adaptation et 0,7 milliards USD pour le renforcement des capacités
Cette conférence, ayant enregistrée la participation notamment des diplomates et des représentants d’organisations de la coopération, membres du NDC Partnership au niveau international, régional et national, a pour objectif notamment, de présenter les projets prioritaires sectoriels d’adaptation ou d’atténuation des effets des changements climatiques.